Le système de santé marocain repose sur un double pilier public‑privé. En 2021, le budget du ministère de la Santé représentait 6,9 % du budget national, bien en deçà des 10 % recommandés par l’OMS, et les familles payaient directement plus de 60 % des dépenses de santé.
Progrès et défis principaux
- Maladies non transmissibles : responsables de 75 % des décès au Maroc, avec les maladies cardiovasculaires (34 %), le diabète (12 %) et le cancer (11 %).
- Inégalité de répartition : seulement 7 médecins pour 10 000 habitants, contre 13 en Tunisie ou 65 en France ; et une concentration en zones urbaines, laissant certaines régions rurales sous‑dotées.
- Secteur privé en forte expansion : depuis 1990, le nombre de cliniques privées est passé de moins de 100 à plus de 400, représentant désormais plus d’un tiers des lits disponibles.
- Réformes en cours : plan de couverture sociale obligatoire, modernisation par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité (centres médicaux de proximité, unités mobiles de télémédecine).
1. Orthodontiste à Rabat‑Agdal
Exemples concrets
- Centre Dentaire Agdal fondé par le Dr Adil Guelzim : propose orthodontie, implantologie et esthétique dentaire, avec technologie de pointe (radio panoramique numérique, blanchiment, facettes).
- Dr Hicham Naoumi, diplômé de Toulouse, cabinet au 68 Avenue Amir Fal Ould Omeir. Pratique Invisalign, Damon System, orthodontie linguale, mini‑vis.
- Dr Khalid Taoufik Benchekroun, spécialisé en orthodontie, diplômé de Dijon, cabinet au centre Dentaire Lailak à Agdal.
- Hestia Dental Center à Rabat Agdal : Orthodontiste Rabat Agdal réputé, ce centre moderne est dédié à l’orthodontie, l’esthétique dentaire et la chirurgie orale. Il utilise des technologies avancées (scanner 3D, aligneurs transparents, implants) et propose des plans de traitement personnalisés pour enfants et adultes.
Contexte et enjeux
L’orthodontie prend de l’ampleur, non seulement chez les enfants (interception précoce), mais aussi chez les adultes. Les traitements tels que Invisalign permettent un réalignement discret, même si la durée peut atteindre plusieurs années.
Exemple pratique
Un patient adulte débute un traitement Invisalign à Agdal. Après consultation, on prend des empreintes numériques, pose des aligneurs. Le suivi se fait toutes les 6–8 semaines, et le traitement dure en moyenne 12–24 mois selon la complexité. Ce dispositif permet une meilleure hygiène et discrétion, largement plébiscité à Rabat‑Agdal.
2. Psychologue à Casablanca
Praticiens de référence
- Centre Repères (Casablanca) : cabinet pluridisciplinaire, propose bilans et thérapies diverses (psychodynamique, TCC, centrées sur les émotions), pour adultes, adolescents, enfants et couples.
- Dr Widiane Chakkouche : psychologue clinicienne diplômée de l’Université Paris V, spécialisée en psychotraumatologie et victimologie, accueillant notamment les victimes de harcèlement moral ou traumatisme.
- Dr Sihalla : psychologue, sexologue et addictologue à Casablanca, propose suivi comportemental et cognitif personnalisé.
- Pr. Youssef EL HAMAOUI : Psychologue Casablanca reconnu, il dirige un cabinet de psychologie moderne situé à Casablanca, proposant un accompagnement individuel, de couple ou familial. L’équipe est composée de psychologues formés à différentes approches (TCC, humaniste, psychanalytique), et assure un suivi bienveillant adapté aux besoins spécifiques de chaque patient, en présentiel ou à distance.
Contexte et enjeux
Avec le stress urbain, les TMS psychologiques, les addictions ou les traumatismes (burn‑out, violences, harcèlement), la demande pour des psychologues qualifiés augmente. Les consultations en présentiel ou par visioconférence permettent une meilleure accessibilité, y compris pour la diaspora.
Exemple pratique
Une entreprise de Casablanca peut proposer à ses employés un suivi en ligne avec le Centre Repères ou le Dr Chakkouche. Les séances de TCC permettent notamment d’identifier les croyances limitantes et de développer des techniques de gestion du stress, avec un suivi régulier.
3. Dermatologue au Maroc
Contexte national
Les soins dermatologiques, qu’ils soient esthétiques (acné, pigmentations) ou médicaux (dermatites, dépistage de cancers cutanés), bénéficient du développement des centres urbains et de technologies modernes (laser, cryothérapie).
Exemple pratique à Casablanca
Un patient se rend chez un dermatologue privé ou en clinique pour un traitement laser anti‑taches. Après diagnostic, le médecin programme 2 à 4 séances espacées de 4 à 6 semaines. Le suivi inclut des photographies et un protocole de protection solaire. Le résultat est évalué quantitativement (taux de satisfaction, amélioration pigmentaire).
4. Gynécologue
Contexte national
La mortalité maternelle a décru, en grande partie grâce à la multiplication des centres de proximité. L’INO de Rabat-Salé, spécialisé, offre une prise en charge gynéco‑mammaire avec 187 lits et des équipements modernes (IRM 3 Tesla, blocs opératoires, oncologie gynécologique).
Exemple pratique à Rabat
Une femme enceinte se rend à l’INO pour un suivi trimestriel. Elle bénéficie d’échographies, tests prénataux, et à l’approche de l’accouchement, l’unité gynéco-obstétrique réalise consultations, accouchements et blocs opératoires. Ce suivi spécialisé réduit les complications et facilite le dépistage précoce de pathologies.
5. Soin médical et accès de proximité
Réseaux publics & mobiles
- La Fondation Mohammed V a lancé plusieurs centres médicaux de proximité (ex. Lissasfa à Casablanca), offrant consultations généralistes, accouchement, dentisterie, laboratoire et bloc opératoire avec 90 M MAD d’investissement.
- Unités mobiles connectées : 50 premières, bientôt 100, équipées pour télé‑expertise avec spécialistes en dermatologie, gynécologie, cardiologie… permettant un accès rural équivalent au milieu urbain.
Exemple pratique
Dans une région rurale proche de Casablanca‑Settat, une unité mobile offre poursuites des soins de base, dépistage du diabète, suivi de grossesse, et un médecin peut solliciter en direct un gynécologue ou un dermatologue via télémédecine. Le patient sort avec ordonnance ou orienté vers centre de niveau 2/3.
6. Enjeux structurants et perspectives
Thématique | Situation actuelle | Perspectives |
Pénurie médicale | 30 000 médecins pour 40 M d’habitants (0,75 pour 1 000) – près de 53 000 postes à pourvoir d’ici 2035 | Réforme universitaire, attractivité rurale, stages hors CHU, mobilité interne |
Privatisation croissante | Secteur privé concentre 80 % des dépenses, risque d’inégalités | Régulation, cadre public‑privé équilibrer |
Zone urbaine vs rurale | Médecins concentrés en ville | Extension des centres mobiles, incitations financières |
Prévention et maladies chroniques | 75 % des décès liés aux maladies non transmissibles | Renforcement des campagnes, style de vie, dépistage |
Conclusion
Le Maroc affiche des progrès notables, notamment en infrastructures (cliniques privées, centres publics modernisés, unités mobiles). Les spécialistes en orthodontie, psychologie, dermatologie et gynécologie répondent à la demande urbaine, tandis que l’accès médical de proximité s’améliore grâce à l’engagement public et associatif. Cependant, les défis restent : pénurie de médecins, inégalités géographiques, transition vers les maladies non transmissibles et régulation du privé. Pour un système de santé résilient, l’équilibre entre modernisation, accès équitable et prévention doit demeurer le cap.